Vue sur l'entrée de la salle Gilbert Gaillard avec l'étendard de l'exposition 2023 Faut-il voyager pour être heureux ?

Faut-il voyager pour être heureux ?

Coup de cœur avec cette exposition passionnante sur la thématique du voyage et des migrations, salle Gilbert Gaillard dans les rues piétonnes du centre historique de Clermont-Ferrand en Grande Limagne.

➡ Présentation de l’exposition Faut-il voyager pour être heureux ?

  • Fascicule de l'exposition faut-il voyager pour être heureux, page de garde, Clermont-Ferrand 2023
  • Présentation de l'exposition faut-il voyager pour être heureux avec les œuvres de David Ancelin, Mali Arun, Davide Balula, Taysir Batniji, Mike Brodie, Emilie Brout & Maxime Marion, Stéphane Degoutin & Gwenola Wagon, Stefan Eichhom, Simon Faithfull, Richard, Camille Martin et Marine Ponthieu, Julle C. Fortier, Andy Goldsworthy, Kimsooja, Ange Ceccia, Inka Niclas Lindergard, Jean-Christophe Norman, Martin Parr, Abraham Poincheval, Nathalie Talec, Cécile Vignau, Mark Wallinger. (photo)
  • Vue sur la salle Gilbert Gaillard et l'exposition Faut-il voyager pour être heureux à Clermont-Ferrand
  • Se rapprocher du monde, avec la création de Richard, Camille Matinon et Marine Ponthieu à l'exposition Faut-il voyager pour être heureux de Clermont-Ferrand (photo)
  • Vue sur l'entrée de la salle Gilbert Gaillard avec l'étendard de l'exposition 2023 Faut-il voyager pour être heureux ?

Extrait de la plaquette de l’exposition :

Faut-il voyager pour être heureux ?

Avec les œuvres de David Ancelin, Mali Arun, Davide Balula, Taysir Batniji, Mike Brodie, Emilie Brout & Maxime Marion, Stéphane Degoutin & Gwenola Wagon, Stefan Eichhom, Simon Faithfull, Richard, Camille Martin et Marine Ponthieu, Julle C. Fortier, Andy Goldsworthy, Kimsooja, Ange Ceccia, Inka Niclas Lindergard, Jean-Christophe Norman,
Martin Parr, Abraham Poincheval, Nathalie Talec, Cécile Vignau, Mark Wallinger.
La Ville de Clermont-Ferrand, Clermont Ferrand Massif central 2028 et la Fondation groupe EDF présentent l’exposition Faut-il voyager pour être heureux #2

Initialement présentée à l’espace Fondation EDF à Paris, cette exposition invite les visiteurs à se questionner sur leur rapport au voyage à travers l’imaginaire artistique de vingt-six artistes contemporains français et internationaux.

L’exposition aborde des sujets d’actualité, comme la mobilité repensée à la suite de la crise sanitaire, les enjeux environnementaux de la préservation des écosystèmes et du changement climatique, ou encore les migrations contraintes et l’exil. C’est aussi une invitation au plaisir et à l’émotion pour découvrir d’un autre œil l’univers du voyage à travers des installations, peintures, vidéos et photographies, qui évoquent ces questions majeures.

Les artistes et leurs œuvres bousculent aussi l’enchantement spontané du voyage – perçu comme un vecteur de connaissance, de dialogue et de développement – pour le confronter aux grands enjeux de notre époque : quelle est l’empreinte écologique des voyages et de leurs infrastructures ?

Comment le tourisme transforme les ailleurs en espaces de consommation ? Quel regard peut-on porter sur les populations qui migrent par nécessité alors que d’autres se déplacent par plaisir ? Et enfin, parce que le rêve reste une dimension fondamentale du voyage, quels sont les nouveaux imaginaires pour les voyageurs d’aujourd’hui et de demain ?

SE RAPPROCHER DU MONDE

Le voyage pourrait nous rapprocher du monde.

On ne saurait passer sous silence la dimension édificatrice du voyage, lorsqu’il se confronte à la diversité parfois rugueuse du réel. Il permet de concrétiser au gré du dépaysement et de l’empaysement des corps et des consciences, l’idée d’un monde en commun – un monde unique, un continuum spatial et temporel de mondialité. L’expérience du réel est indispensable à la connaissance. N’envisageons pas seulement une connaissance intellectuelle, mais encore une connaissance par la peau et par les pieds, qui intensifie la sensorialité que le quotidien sait émousser. Il s’agit d’examiner la manière dont le voyage tisse des liens avec l’altérité, tran des relations avec le vivant, humain, non humain. S’y forgerait une écosophie, la dimension sensible et philosophique de l’écologie. Alors le voyage devient le vecteur d’un travail anthropologique qui réenchâsserait l’humain parmi l’ensemble du vivant, en toute conscience, en permettant d’élaborer une éthique de l’existence plus accordée avec l’urgence sociale et écologique.